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En janvier 1937, il devient le plus
jeune préfet de France dans l'Aveyron, à Rodez à l'âge de 38 ans. Ses actions en
faveur de l'aviation lui permirent de passer cette même année du Génie à la
réserve de l' Armée de l'air. Il fut affecté à partir de février 1937 à la
base de Marignane avec le grade de caporal-chef (mars 1937), puis au Bataillon
de l'Air n°117 basé à Issy-les-Moulineaux en février 1938. Il passe
sergent de réserve le 10 décembre 1938.
RESISTANCE
En 1939, il est nommé préfet d'Eure
et Loire à Chartres. Après la déclaration de guerre, il se porte candidat
à l'école des mitrailleurs allant à l'encontre de la décision du Ministère de
l'Intérieur. Il passe sa visite médicale d'incorporation à l'école le 9 décembre
1939 sur la Base 117 d'Issy les Moulineaux. Il est déclaré inapte le lendemain
pour un problème de vue. Il force alors le destin en exigeant une contre-visite
à Tours, qui cette fois le déclare apte. Mais le Ministère de l'Intérieur le
rattrape et l'oblige à conserver son poste de préfet d'où il s'emploie à assurer
la sécurité de la population. Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands
parce qu'il refuse d'accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l'Armée
française d'avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, en réalité
victimes de bombardements allemands. Torturé et enfermé pour refus de
collaboration avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la
gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de justesse et en gardera une
cicatrice à vie, qu'il cachera sous une écharpe. Le 2 novembre 1940, il se
met alors à la rédaction de son journal Premier
combat où il relate sa résistance héroïque contre les nazis
à Chartres de manière sobre et extrêmement détaillée (ce journal sera publié à
la Libération et préfacé par le général de Gaulle). En septembre 1940, il
rejoint Londres en passant par l'Espagne et le Portugal, par ses propres moyens,
sous le nom de Joseph Jean Mercier. Il est reçu par le Général De Gaulle à qui
il fait un compte rendu controversé de l'état de la Résistance en France et de
ses besoins, notamment financiers et en armement. Son compte-rendu donnera lieu
à de nombreuses contestations de la part des mouvements de résistance comme
portant atteinte aux actions de renseignements au profit de l'armée britannique,
au financement et à la fourniture d'armes au profit de chacun d'entre eux. Il
parvient non sans mal à se faire admettre en tant que chef du CNR (Comité
National de la Résistance) qui réunit les chefs de tous les groupes de
résistance française. Le CNR représente alors l'unité des forces militaires
secrètes françaises reconstituées aux yeux des alliés et la légitimité de la
France et du Général De Gaulle comme seul chef de cette armée et chef politique
de la France. Il favorise avec les mouvements communistes la création du
grand maquis du Vercors également controversé par les mouvements de résistance
comme étant trop important et trop vulnérable pour entreprendre efficacement des
actions de guérilla. Ce maquis sera effectivement détruit par les forces nazies
dans des conditions sanglantes début 1944. Il est arrêté à la suite d'une
dénonciation supposée, ou d'une négligence de la part du résistant René Hardy,
le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône), dans un pavillon de la banlieue de
Lyon loué par le docteur Dugoujon, où se tenait une réunion avec les principaux
chefs de la Résistance. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la
Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de
Paris où il est torturé. Il meurt le 8 juillet 1943 aux environs de Metz, dans
le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour être de nouveau
interrogé .
HISTOIRE DU COLLEGE DE COULOUNIEX- CHAMIERS
La première pierre de ce collège a
été posée le 3 mars 1992 par Monsieur Kofi YAMGNANE secrétaire d'état aux
affaires sociales et à l'intégration; Monsieur Bernard BIOULAC étant député de
la Dordogne et président du Conseil Général et Monsieur Michel DASSEUX étant
vice-président du Conseil Général Maire de
Coulounieix-Chamiers. Le Collège Jean-Moulin a été inauguré
le 4 Décembre 1993 par Monsieur Gérard FAYOLLE président du Conseil Général de
la Dordogne en présence de Monsieur Eric DEGREMONT préfet de la Dordogne et
Monsieur Michel DASSEUX étant maire de
Coulounieix-Chamiers
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